Un jour, en terminale, notre professeur nous a demandé d'écrire nos vœux d'orientation pour nos études supérieures.
Ce jour là, j'ai écris Faculté de Médecine, je n'y avais pas réellement réfléchis mais cela s'est imposé comme une évidence!
Les séries et autres divertissements, me passionnait enfant mais je ne pensais pas en faire mon métier.
A 17 ans on m'a demandé ce que je voulais faire de ma vie et j'ai donné pour réponse celle qui m'est venue le plus naturellement.
A ce moment là je ne réalisais en rien, les conséquences de ce choix.
Aujourd'hui je me pose de sérieuses questions quant à mon avenir.
Pour la deuxième fois, je tente de passer le concours d'entrée des études de santé et je manque de mots pour expliquer mes doutes, mes peurs, ma démotivation parfois et surtout la difficulté de vie que ce choix m'impose.
Dans un sens je n'ai qu'une envie, gagner, réussir et me prouver que j'en suis capable. Et dans le même temps je suis face à un manque de motivation flagrant.
Je me rends compte que cette voie n'est pas celle que j'idéalisais. Je suis aussi consciente que ce concours a pour vocation première d'écarter les brebis idéalistes dont une partie de moi fait partie.
Alors je tente un pénible tri, au milieu de mes contradictions et c'est un travail solitaire, ce qui ne m'arrange en rien.
J'expose tout cela dans le but purement "nombriliste", de mettre de l'ordre dans mes pensées pendant le peu de moments de lucidité pure dont je dispose.
Je ne veux en fait, que trouver le courage de prendre une décision, peu m'importe les conséquences, et de m'y tenir.
Le yoyo infernale qui gouverne mon esprit depuis ce début d'année scolaire m'empêche d'avancer et je dois y mettre un terme.